dimanche 10 février 2013

BYOD, BYOC, BYOA

J'avais commencé à écrire des banalités et comme toujours c'est après 30 minutes de réflexion que les idées intéressantes commencent à pointer leur nez. (Néanmoins ça part quand-même dans tous les sens.)

Que se passe-t-il actuellement en entreprise ? Les VIP hyper-connectés qui ont besoin de tout savoir en temps réel ont reçu un nouveau gadget : un smartphone ! Après le VPN et le webmail, voici le nouvel outil d'esclavagisme moderne (quand s'est subi, il y a des présidents divorcés qui le vivent très bien).

Or donc le smartphone permet d'envoyer des e-mails dès qu'on a une idée, aussi bien le jour que la nuit ! Mais ne soyons pas trop méchant, cela permet aussi de travailler dans les transports au lieu de lire 20minutes ou Métro et ainsi optimiser ses journées qui par le fait font 2 heures de plus qu'avant. Mais ce qui coûte le plus cher au entreprise c'est le terminal qui se doit d'être toujours dernier cri. Alors que pour l'utilisateur sur le long terme c'est le forfait qui fait mal. Il y a donc un aspect gagnant/gagnant à faire du BYOD et laisser les employés utiliser leur propre téléphone pour le travail.

Les employés vont donc d'eux-mêmes se rendre un peu plus esclaves de l'entreprise pour ressembler à leurs chefs. Mais je pense qu'après y avoir goûté on fait vite machine arrière et qu'on profite simplement d'Internet sur le téléphone et qu'on met en sourdine les notifications mail.

Pour continuer sur le sujet, je pense que le phénomène tablette actuel est à mourir de rire en entreprise. Je n'ai jamais vu quelqu'un taper un Word de 20 pages avec les pouces. Si c'est juste pour le lire et faire des remarques de cochon avec un stylet, non merci. C'est déjà assez pénible d'avoir un chef qui imprime tout et fait des corrections au stylo puis scanne le résultat en PDF. C'est juste du manque de respect.

Et le BYOC... je crois que ça n'a même pas eu le temps de décoller. Les processeurs sont maintenant largement assez puissants pour qu'on ne ressente pas le besoin d'amener sa bête de course perso au travail.

Pour finir le BYOA, bring your own application. Grâce aux applications portables il est possible de conserver son environnement personnel et ses petites habitudes au travail. C'est là qu'il y a le plus à gagner et le plus à perdre si ce n'est pas maîtrisé. En effet j'approuve le fait d'utiliser Notepad++ portable plutôt qu'un Ultraedit piraté, mais on croise parfois des Photoshop CS6 portable dont j'émets quelques doutes sur le respect de la licence et sur l'acquittement des droits d'utilisation. Dernier point encore, la mise à jour de tout ce petit bazar... Il est facile de conserver un Firefox portable obsolète pendant des années et ainsi faire peser des risques au SI de l'entreprise. Je pense que les entreprises ont beaucoup à gagner en mettant en place un kiosque d'application en libre accès, mais en sachant maîtriser les navigateurs alternatifs qui vont sur Internet.

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